Le Vietnam à nouveau candidat au Conseil des droits de l’homme
Le vice-Premier ministre et ministre vietnamien des Affaires étrangères Pham Binh Minh. Photo: VNA

C’est en tant que représentant de l’ASEAN que le Vietnam a fait acte de candidature au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, pour le mandat 2023-2025. Légitimement fier de ses réalisations en la matière, il souhaite désormais promouvoir les droits fondamentaux de l’homme à l’échelle planétaire.

Des droits inscrits dans toutes les Constitutions…


«Tous les peuples dans le monde naissent égaux, chacun a droit à la vie, au bonheur et à la liberté», déclarait déjà le Président Hô Chi Minh dans sa proclamation d’indépendance du 2 septembre 1945... De la République démocratique du Vietnam à la République socialiste du Vietnam, une seule et même devise: «Indépendance-Liberté-Bonheur». Tous les Vietnamiens qui se respectent ont à cœur de défendre l’indépendance nationale, la liberté du peuple et le bonheur individuel, trois éléments indissociables.    

Les droits de l’homme et du citoyen sont clairement inscrits dans l’actuelle Constitution vietnamienne, celle de 2013, comme ils l’étaient déjà dans les quatre précédentes (1946, 1959, 1980, 1992). Tout un chapitre est consacré aux droits de l’homme, aux droits et aux devoirs fondamentaux du citoyen. Mais dès le deuxième article de la Constitution, il est affirmé que «l’État de la République socialiste du Vietnam est un État de droit socialiste du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple», un Peuple qui fait ainsi une entrée majuscule, au sens propre comme au sens figuré, dans la loi fondamentale.    

… et garantis dans tous les domaines


Les réalisations du Vietnam en matière de droits de l’homme depuis 1945, et en particulier depuis le lancement du Renouveau en 1986, sont absolument remarquables.

Le PIB national est passé de 14 milliards de dollars en 1985 à 343 milliards en 2020, faisant de notre pays l’une des 40 plus grandes économies du monde, la quatrième en Asie du Sud-est.  Si l’on s’en réfère aux critères de la Banque mondiale, qui se base sur le pouvoir d’achat comparatif des pays, le revenu moyen par habitant avoisinerait désormais les 9000 dollars... Cette croissance économique continue a notamment permis à l’État de mener à bien ses politiques de sécurité sociale et de développement socioculturel. Pour 2020, l’indice de développement humain du Vietnam était de 0,704. Un résultat encore modeste puisque notre pays pointe à la 117e place du classement établi par le Programme des Nations Unies pour le Développement (117 sur 189!), mais qui ne doit pas faire oublier  deux réalités, la première étant que le Vietnam est l’un des pays où cet indice s’améliore le plus vite, la seconde que rares sont les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure qui présentent un indice aussi élevé.

Le Parti communiste et l’État vietnamien mettent un point d’honneur à ne laisser personne à la traîne. Ils ont promulgué 118 politiques visant à éradiquer la famine, à réduire la pauvreté, à faciliter le développement socioéconomique, à améliorer les conditions de vie et à garantir la sécurité sociale des minorités ethniques. Grâce à ces politiques, le taux de pauvreté multidimensionnelle du pays est passé de 9,88% en 2015 à 2,75% en 2020.

N'oublions pas que 2020 restera dans les annales comme une année de pandémie, synonyme de précarité pour de nombreuses personnes... On dit souvent que c’est dans les moments de crise que se forgent les grands caractères et que surgissent les nations les plus puissantes… Eh bien on peut d’ores et déjà affirmer que l’État vietnamien sort renforcé de la crise… Les mesures qu’il a prises lui ont permis d’enregistrer un taux d’incidence et de mortalité parmi les plus bas au monde. Mais surtout, il a démontré de manière éclatante que sa priorité était de garantir à chaque habitant une vie sûre.  

Pays en voie de développement, le Vietnam s’impose de plus en plus comme le héraut des droits de l’homme. Sa nouvelle candidature au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où il avait déjà siégé de 2014 à 2016, témoigne d’un engagement fort et déterminé en la matière.../.

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