Sortir de la pauvreté grâce à la culture du táo mèo
Une femme H’mông heureuse de récolter ses petites pommes. Photo: CVN/VNA
Le fruit, c’est le táo mèo ou encore le son tra (Docynia indica), une sorte de pomme, petite par la taille mais grande en saveurs. L’arbre contribue actuellement à la réduction de la pauvreté des habitants des districts de Tram Tâu et de Mù Cang Chai dans la province montagneuse de Yên Bai (Nord). En plus de créer des emplois locaux, la culture du táo mèo permet d’augmenter le taux de couverture forestière, de protéger l’environnement et les ressources en eau pour la production agricole ainsi que d’atténuer les catastrophes naturelles.

Selon le Service provincial de l’agriculture et du développement rural, Yên Bai compte actuellement 6.100 ha de cet arbre fruitier, principalement dans les districts de Mù Cang Chai, de Tram Tâu et dans une partie de Van Chân. Tram Tâu, en particulier, en cultive environ 3.000 ha dont plus de 300 sont récoltés avec un rendemant allant de 350 à 560 tonnes de fruits par récolte.

Auparavant, le táo mèo poussait naturellement sur les pentes montagneuses. Il est maintenant devenu un arbre majeur dans la lutte contre la pauvreté des ethnies minoritaires à Yên Bai. Suôi Giao (commune de Xà Hô, district de Tram Tâu) est un village où vivent principalement des H’mông qui doivent se confronter aux difficultés économiques. Le projet de développement du táo mèo dans la province aide à créer de milliers d’emplois et à réduire la pauvreté des ethnies minoritaires. 

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